Bienvenue sur mon blog de campagne !

François Beaumert, 47 ans, 3 enfants, économiste, résidant à Avrillé.

vendredi 8 juin 2007

gel du blog

Pour des raisons de réglementations électorales, les billets sur ce blog sont arrêtés jusqu'à dimanche soir, et il n'est plus possible de déposer des commentaires.

A dimanche !

lundi 28 mai 2007

Ma profession de foi

Je refuse une société de la précarité généralisée.
Je crains les conséquences du réchauffement climatique pour nos enfants.
Je réclame une offre de logements suffisante pour que chacun puisse se loger correctement.
Je défends les 35 h qui ont créé 400 000 emplois et offert des millions d’heures de bénévolat aux associations.
Je refuse que les multinationales aient tout pouvoir sur notre agriculture grâce aux OGM.
Je veux stopper les réformes fiscales de l’UMP qui feraient exploser les inégalités.
Je souhaite développer l’éolien et le solaire car le nucléaire menace notre sécurité.
Je veux sauvegarder les services publics : éducation, transports, santé.
Je n’admets pas que beaucoup de jeunes abandonnent leurs études faute de revenu.
Je crois que la suppression de la carte scolaire handicaperait les familles populaires.
Je veux un développement durable de la circonscription d’Angers-Segré.

Pour ces raisons, et bien d’autres encore,

Je veux, avec les Verts, bâtir une société solidaire face à l’effet de serre !

Si vous le voulez aussi, je serai votre député.

dimanche 27 mai 2007

Chaque voix comptera ...

Le 10 juin chaque voix comptera ... 8 Euros ! En effet le financement public des partis politiques est proportionnel au nombre de voix obtenu au premier tour des législatives (et seulement des législatives) : 1,66 Euro par voix et par an pendants 5 ans. Or les Verts sont un parti politique dont l'existence dépend quasi exclusivement du financement public (la cotisation de la plupart de nos adhérents n'est que de 30 Euros par an). Notre transparence habituelle nous oblige donc à vous dire que si vous pensez plus "utile" de voter pour un autre parti le 10 juin ... l'écologie disparaîtra du paysage politique !

Il y aura d'autres canicules ...

[Tribune libre à paraître dans Ouest-France]
Eté 2003 : Une canicule, dans un air pollué, cause 20 000 décès en France. Les climatologues l’affirment : il y aura de plus en plus de canicules. Y aura-t-il plus de personnels dans les maisons de retraite et les hôpitaux ?
Nous, Verts, affirmons que face à la crise climatique la solidarité est la condition de l’efficacité. C’est pourquoi nous sommes résolument de gauche.
Qui peut croire à la soudaine conversion écologique de M Juppé ? Qui peut croire que l’UMP (si elle gagne les législatives) n’appliquera pas le programme ultra-libéral et ultra réactionnaire de M. Sarkozy ? M. Laffineur en est le président départemental, le réélire pour un 5ème mandat ce serait aider l’UMP à concentrer tous les pouvoirs, et mettre gravement en danger la cohésion de notre société.
C’est la première motivation de ma candidature sur la circonscription d’Angers-Segré. Mais elle en a deux autres :
- Empêcher que l’écologie disparaisse du paysage politique : sinon qui dénoncera la pollution des cours d’eau du Segréen, et s’opposera aux essais d’OGM en plein champ à la Pouëze ?
- Faire en sorte que les familles qui le souhaitent puissent de nouveau se loger à proximité de l’agglomération, et que les plus éloignées puissent bénéficier de transports collectifs plus nombreux. Sinon ce seront les plus précaires (faibles revenus, temps partiels) dont les voitures seront montrées du doigt par les «nouveaux convertis» de l’écologie.

samedi 26 mai 2007

A paraître dans le "Haut-Anjou"

Une société de l’individualisme forcené et de la précarité généralisée, une société nucléaire et sécuritaire, la suppression de la carte scolaire qui handicapera les familles populaires : voilà ce que nous promet l’UMP si elle obtient tous les pouvoirs !
Le 10 juin vous pourrez l’en empêcher. Son président départemental cumule les mandats : Maire d’Avrillé, Vice-Président de l’agglomération d’Angers, et Député du Haut-Anjou depuis 19 ans … Que ferait-il de nouveau durant les 5 années à venir ?
Or il est temps de mettre en œuvre un développement durable du Haut-Anjou. En accroissant l’offre de logements. En développant les transports collectifs. En aidant les petites entreprises afin qu’elles améliorent leurs conditions de travail. En s’opposant à la fermeture des bureaux de poste. En recrutant des personnels qualifiés auprès des personnes âgées. En soutenant les initiatives des particuliers et des communes en matière d’énergies renouvelables. En empêchant la pollution des cours d’eau du Segréen et les essais d’OGM en plein champ à la Pouëze.
Si vous voulez tout cela, c’est le 10 juin ou jamais qu’il faut voter pour vos idées, qu’il faut voter pour vos enfants, qu’il faut voter Vert !
- Dans le Haut-Anjou ma candidature est soutenue par :
Marc Beluet (Segré), Olivier Bulard (Pruillé), Alain Frappin (Vern-d’Anjou), Henri-Claude Houssais (Combrée), Andrée et Bernard Tusseau (Segré).

lundi 14 mai 2007

Les Verts présenteront des candidatEs dans les 577 circonscriptions !

Après avoir refusé toute négociation pendant des mois, le Parti Socialiste a cru que les Verts "feraient la manche" pour avoir 7 députés plutôt que 4. En voulant affaiblir ses partenaires il a affaibli toute la gauche. Il veut désormais "sauver les meubles", c'est-à-dire ses seuls élus. Nous, nous voulons battre la droite !
Voici la déclaration de notre conseil national, votée à 78 % des exprimés, le 13 avril :
Les Verts déplorent que la direction actuelle du Parti Socialiste n’ait pas accepté la proposition qui lui était faite, de réparer l’absence de la proportionnelle par une entente qui aurait permis d’envoyer à l'Assemblée nationale une juste représentation des Verts.
Ils considèrent que la direction actuelle du Parti Socialiste a sacrifié la possibilité d’une dynamique unitaire contre la droite de Nicolas Sarkozy, pourtant indispensable à l’occasion de ces élections législatives, à des considérations étrangères aux vrais enjeux de la période.
Alors que nous allons devoir affronter une droite dure et extrêmement déterminée, les Verts regrettent cette pratique hégémoniste du parti Socialiste qui n’a eu de cesse depuis 2002 d’abord de rejeter sur leurs partenaires la responsabilité de leur propre défaite, puis de minorer sans cesse le poids de ses plus proches alliés en voulant les transformer en obligés.
En refusant la proposition plus que raisonnable des Verts, la direction actuelle du parti Socialiste met fin dans la pratique à la dynamique de gauche plurielle, ouverte par les Verts en 1994.
Ils tirent néanmoins du refus de la direction du Parti Socialiste de répondre à leurs demandes pourtant modérées, la conclusion que, si ce parti reste à leurs yeux un important partenaire, il ne sera plus leur partenaire privilégié dans les temps qui viennent. Ils souhaitent une aération de la vie politique française qui ne doit pas se résumer au face à face entre l’Ump et le Parti Socialiste. Les Verts, rappelant leur ancrage à gauche, réaffirment leur volonté de dialogue avec tous ceux qui souhaitent répondre aux urgences écologiques, démocratiques et sociales.

Pour peser sur les choix qui décideront de notre avenir commun, les Verts appellent les électeurs à voter pour les 577 candidats qu’ils présenteront sur l’ensemble des circonscriptions.

dimanche 6 mai 2007

Pour élire ...

Pour élire un Bush il fallait être ....................... américain,
Pour élire un Berlusconi il fallait être .............. italien,
Pour élire un Sarkozy il fallait être ..................

samedi 5 mai 2007

Les élus qui soutiennent ma candidature

Plusieurs élus résidant sur la circonscription, Verts et non Verts, soutiennent ma candidature :
Eric ALLARD, Adjoint au Maire de Montreuil-Juigné ;
Marie-Hélène AUBERT, Députée Européenne (Montreuil sur Maine) ;
Olivier BULARD, Conseiller Régional (Pruillé) ;
Alain FRAPPIN, Conseiller Municipal de Vern-d'Anjou.

Les français ne sont pas des paresseux !

Par Guillaume Duval, rédacteur en chef du mensuel Alternatives Economiques
Il faudrait, parait-il, « réhabiliter la valeur travail ». Nicolas Sarkozy en a fait le thème central de sa campagne. Il considère manifestement que la paresse actuelle des français est la cause principale des difficultés que rencontre le pays. Il s’agit là pourtant d’une contrevérité qui pourrait - devrait - lui coûter l’élection tant le propos est insultant à l’égard des 22,5 millions de salariés, qui travaillent dur chaque jour, et des 2 millions de chômeurs, qui aimeraient pouvoir en faire autant. Les résultats de l’économie française ne sont pas, c’est vrai, toujours à la hauteur, mais c’est plutôt du côté des élites économiques dirigeantes qu’il faut en chercher les causes. Et les remèdes.
Rien n’est plus faux en effet que ce préjugé tenace d’une France paresseuse : les salariés français figurent au contraire parmi les plus productifs au monde. Selon les chiffres du Bureau of Labor statistics, organisme officiel américain donc peu suspect de socialisme militant ou de francophilie excessive, un français qui occupe un emploi avait produit 71 900 dollars de richesses en moyenne au cours de l’année 2005. C’est certes moins que les 81 000 dollars produits par l’employé américain moyen mais significativement plus que les 64 100 dollars d’un anglais, les 59 100 des allemands ou encore les 56 300 dollars d’un japonais... Et même en matière de temps de travail, si Nicolas Sarkozy ne se contentait pas de répéter les poncifs que lui soufflent ses amis chefs d’entreprises, il saurait que les salariés français ne sont pas, et de très loin, ceux qui travaillent le moins en Europe. Selon Eurostat, l’organisme statistique officiel de l’Union, un salarié français travaillait en moyenne 36,4 heures par semaine au troisième trimestre 2006. Contre 36,1 dans l’ex Union à 15. Les français travaillent presqu’aussi longtemps que les anglais, 36,5 heures, et significativement plus que les danois, 34,6 heures, dont le modèle social est si envié, ou encore que les allemands, 34,5 heures, pourtant champions du monde de l’exportation. Sans parler des néerlandais qui ne restent en moyenne que 29,8 heures au travail chaque semaine. Dans l’ex Europe à 15, c’est en Grèce, 39,9 Heures, et au Portugal, 39,2 Heures, qu’on travaille le plus longtemps. Rattraper la Grèce et le Portugal, est-ce cela l’ambition de Nicolas Sarkozy pour l’économie française ?
Si, à niveau de richesses comparable, le chômage est plus important chez nous que chez nos voisins, c’est justement parce que ceux qui ont déjà un emploi sont particulièrement productifs. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs la démarche des 35 heures était parfaitement censée. Et c’est pour la même raison, qu’en cherchant à allonger le temps de travail de ceux qui ont déjà un emploi, Nicolas Sarkozy ne ferait qu’aggraver le chômage. Quant aux chômeurs, soupçonnés de se complaire dans leur situation, il serait pourtant difficile de les pénaliser davantage qu’aujourd’hui afin de les obliger à trouver un emploi : les chômeurs français figurent déjà parmi les plus mal traités. En 2003, 10 des pays de l’ex Union à 15 dépensaient, en effet, davantage que la France pour indemniser leurs chômeurs, rapporté à leur PIB. Jusqu’à 2,7 fois plus par chômeur pour le Danemark ou les Pays Bas, mais aussi un peu plus pour le Portugal...
Contrairement à ce que sous entend le candidat de l’UMP, les salariés français ne sont donc pas des paresseux ni les chômeurs de l’Hexagone des profiteurs. Pour autant, il ne fait guère de doutes que les entreprises françaises rencontrent des difficultés importantes. Elles sont souvent à la peine sur les créneaux High tech en expansion et s’en sortent, en particulier, nettement moins bien sur le marché mondial que les entreprises allemandes. Et cela bien que le travail soit sensiblement plus cher Outre Rhin : 33 dollars de l’heure en 2005 pour un ouvrier de l’industrie contre 24,6 en France selon les chiffres du BLS. Si la paresse des salariés n’est pas en cause, ni le coût de leur travail, est-ce que les raisons de ces difficultés ne seraient pas à chercher plutôt en priorité du côté de la tête des entreprises ? Du côté de la faible qualité de leurs dirigeants et de l’inefficacité de leurs modes de gestion ? Quand on observe, par exemple, le gigantesque gâchis que l’incurie d’un Arnaud Lagardère, actionnaire de référence, combinée à la soif de pouvoir d’un Noel Forgeard a provoqué au sein d’Airbus, on se dit en effet que c’est surtout au niveau de ses élites économiques, de leur recrutement et de leurs habitudes de fonctionnement, que l’économie française aurait besoin d’une « rupture ». Mais évidemment il est plus naturel pour l’ancien maire de Neuilly, qui a recueilli un pourcentage record de 73 % des voix dans sa commune, de chercher à culpabiliser salariés et chômeurs plutôt que de bousculer ses amis patrons...

vendredi 4 mai 2007

L'emploi dans le Segréen : pas de quoi pavoiser !

L'emploi dans le Segréen semble atone en ce début 2007. Peu d'évolutions marquantes à signaler (dixit ANPE), mais quelques motifs d'inquiétudes...
Combrée avait en 2005 un établissement d'enseignement privé sous contrat avec l'État comprenant un lycée, un lycée professionnel et un collège. Il était constitué de 350 élèves (en 2005, il y en a eu 700 dans le passé). Sa fermeture en 2005 a supprimé 40 emplois d'enseignants sous contrat et 30 emplois salariés privés. Le député UMP Marc Laffineur avait promis dans son journal parlementaire de novembre-décembre 2005 que ce site serait reconverti en "Établissement Public d'Insertion de la Défense". Marc Laffineur prévoyait l'accueil de 600 jeunes générant un revenu d'"un million d'euros par mois" pour le Segréen. Fin 2006, "les 200 premiers élèves" devaient arriver avec "les 100 premiers encadrants". Marc Laffineur a dû prendre ses rêves pour la réalité. On peut supposer qu'il s'est fait abuser, comme beaucoup, par le gouvernement de l'époque auquel participait Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, 4 mois après le démarrage, laborieusement seuls 30 pensionnaires sont là et moins de 10 emplois. Alors que le député UMP avait promis de faire reprendre 100 % du personnel salarié privé de l'ancien établissement, seules 2 personnes ont été embauchées. De plus "le million d'euros" n'a été que virtuel.
Autres inquiétudes : des rumeurs de délocalisations d'entreprises courent régulièrement à propos de plusieurs grosses entreprises comme Paulstra (fabrications de joints à Segré), la Soviba (abattoir au lion d'Angers) ou des restructurations comme chez Leleu (menuiserie industrielle à Candé).
Le Segréen manque d'emplois qualifiés, particulièrement dans l'industrie. Il a besoin de plus d'industrie de haute technologie malgré la présence de quelques-unes comme Oléane à Combrée.
Il a surtout besoin d'industries à haute valeur environnementale. Il a perdu des emplois industriels par exemple SAITS (traitement chimique de surface) ou la Papeterie d'Anjou à Vern d'Anjou qui ont fermé il y a peu d'années. Ces deux entreprises sont des modèles de ce qu'il ne faut pas faire. Elles n'ont absolument pas su ou voulu (le préfet pourrait témoigner !) s'adapter aux contraintes environnementales. La seconde travaillait comme au XIXe siècle. Aujourd'hui, il reste des friches industrielles non encore complètement décontaminées et nettoyées. En 2007, toutes les entreprises devraient appliquer la norme environnementale ISO14001 et c'est un minimum insuffisant. Oléane à Combrée a été précurseur dans ce domaine. Mais il est de la responsabilité des élus d'aider les industriels à anticiper les mesures réglementaires en matière de protection de l'environnement, car c'est ainsi que l'on préservera durablement l'emploi. Sans doute manque-t-on d'élus Verts...
Autre sujet d'inquiétude : les conditions de travail. Elles sont déplorables dans certaines entreprises du Segréen. Certaines ont préféré, là aussi, fermer plutôt qu'adapter l'outil aux hommes et femmes qui y travaillent. D'autres (trop) font du chantage à l'emploi. L'agroalimentaire, qui a pourtant fait des efforts pour améliorer le confort au travail, est encore loin du compte. Il faut entendre les plaintes des salariés qui subissent, n'ayant pas d'autres choix. Le travail précaire y est important comme dans l'arboriculture. Les employeurs arboriculteurs se plaignent régulièrement de ne pas trouver suffisamment de main-d'œuvre. On pourrait donc croire qu'ils font tout pour améliorer les conditions de travail et les salaires. Pas du tout ! Un exemple : combien de ramasseurs de pommes et autres ramasseurs ne se sont pas pris régulièrement en pleine figure les produits de traitement et autres pesticides pas vraiment bons pour la santé ! Leur seule compensation : un salaire au niveau du SMIC ! Pourtant il s'agit d'un travail pénible, tout particulièrement si l'on n'est plus très jeune ou si l'on n'a pas une excellente condition physique. Aussi dès qu'un jeune trouve mieux, il part. La solution de certains arboriculteurs est de faire venir des travailleurs d'ailleurs (polonais, turcs, ...). Ceux-là au moins ne se plaignent pas d'être exploités !
Alain Frappin - François Beaumert

lundi 30 avril 2007

TEST : Pour qui voterez-vous le 10 juin ?

Répondez par "Oui" ou par "Non" aux questions suivantes et vous saurez pour qui voter le 10 juin !
1- Vous tenez absolument à ce que le député sortant puisse totaliser 24 ans à l’Assemblée Nationale :
2- Vous souhaitez que votre député cumule sa fonction avec celle de Maire d’Avrillé et de Vice-Président d’Angers-Loire-Métropole :
3- Vous pensez que la réélection d’un député UMP améliorera votre vie quotidienne :
4- Vous pensez comme M. Laffineur que lorsque le coût du RMI augmente dans un département l’Etat n’a pas à en assumer la charge :
5- Vous souhaitez que l’on teste des plantes génétiquement modifiées dans un champ près de chez vous :
6- Vous pensez que le Segréen est suffisamment desservi par les transports en commun :
7- Vous êtes satisfaits de l’état des rivières dans la circonscription, et opposés au principe pollueur-payeur :
8- Vous êtes opposés à la création d’un véritable service public de l’eau :
9- Vous pensez qu’il suffit de signer le pacte de Nicolas Hulot pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique et ses terribles conséquences sur l’homme et la nature :
10- Vous pensez que l’Etat encourage suffisamment la construction d’éoliennes, l’installation de panneaux solaires et de récupérateurs d’eau de pluie :
11- Vous pensez qu’il faut construire encore plus de centrales nucléaires car tout accident ou acte terroriste est absolument exclu :
12- Il vous est indifférent de léguer à vos descendants des déchets nucléaires hautement radioactifs :
13- Vous êtes opposés à la fusion d’EDF et de GDF dans un service public décentralisé de l’énergie :
14- Vous souhaitez la suppression de la carte scolaire pour que les familles qui en ont les moyens (transports …) puissent regrouper leurs enfants dans des collèges et lycées privilégiés :
15- Vous étiez favorable au Contrat Première Embauche, soutenu par l’UMP :
16- Vous êtes opposés au versement d’une allocation d’autonomie aux 18-25 ans :
17- Vous pensez que la loi Fillon a solutionné le problème des retraites dans l’intérêt de tous :
18- Vous pensez qu’il ne faut pas augmenter les minima sociaux :
19- Vous êtes opposés à l’extension des 35 h aux PME :
20- Vous pensez comme N. Sarkozy qu’il faut « nettoyer les banlieues au Kärcher » :

Réponses
Vous comptez :
+ de 15 "Oui" Vous voterez logiquement "UMP-M. Laffineur".
+ de 5 "Non" Vous voterez logiquement "Les Verts–F.Beaumert".

samedi 28 avril 2007

Conseil National des Verts : déclaration du 25 avril

Le projet porté par Nicolas Sarkozy est foncièrement réactionnaire, ultra-libéral, liberticide et anti-écologique, c’est-à-dire dangereux pour notre démocratie. Pour cela les Verts, sans aucune hésitation, s’engagent à tout mettre en oeuvre pour faire échouer la coalition Sarkozy-Le Pen. Ils appellent donc à voter Ségolène Royal au second tour.
Ils demandent au parti Socialiste et à leur candidate d’afficher la prise en compte des valeurs de l’écologie politique, que portent les Verts : c’est le meilleur gage de mobilisation de l’électorat écologiste.En cohérence avec leurs valeurs et leur projet, les Verts aujourd’hui, tout comme au soir du 22 avril, engagent une campagne sous leurs propres couleurs et logo pour faire gagner la gauche le 6 mai. Ils prendront leurs propres initiatives ouvertes à l’ensemble des composantes de la société. Ils inviteront la société civile à les rejoindre afin de créer une dynamique pour permettre aux électeurs et aux électrices écologistes de s’identifier aux idées portées durant cette période. Pour concrétiser cette dynamique et en constatant que les conditions pour une majorité parlementaire et gouvernementale de gauche et des écologistes ne sont aujourd’hui pas réunies, aux élections législatives des 10 et 17 juin 2007, Les Verts investissent des candidates et candidats sur l’ensemble des circonscriptions du territoire avec leurs partenaires de Régions et Peuples Solidaires, dans l’esprit de faire vivre le projet autonome de l’écologie politique.

lundi 23 avril 2007

Résultats 1er tour Présidentielle : Rassembler puis récolter !

Deux réactions à chaud :
- Le "Tout sauf Sarkozy" doit permettre à Ségolène Royal de l'emporter au second tour (il en va de la paix civile dans ce pays). Le Parti Socialiste a l'immense responsabilité de faire en sorte que ce "Tout" ne soit pas un "N'importe quoi".
- Le score de Dominique Voynet est faible comme celui de tous ceux que la presse s'est acharnée à nommer "les petits candidats" (les économistes appellent cela "une prophétie autoréalisatrice"). Mais aux législatives il n'y aura pas de petits candidats. Nous sommes 500 candidats Verts à avoir l'immense responsabilité de faire en sorte que Nicolas Hulot ne se soit pas fait berner, l'immense responsabilité de récolter ce que Dominique Voynet a semé.

dimanche 15 avril 2007

Samedi 14 avril : Les 4 candidats Verts sur Angers ont invité Pascal Canfin, le président de leur commission nationale "Economie et Social" :













9h30 : Je vais chercher Pascal à la gare pour l'emmener aux "Jardins de Cocagne". L'accueil des administrateurs bénévoles de l'association est plus que cordial. Leurs propos sont concrets et limpides : "L'un de nos jardiniers, quinquagénaire, a pleuré en montrant son bulletin de salaire à ses enfants : c'était le premier de sa vie. Mais notre but est moins de trouver un emploi aux exclus que de les aider à se reconstruire. Un autre de nos jardiniers traverse l'agglomération à pied uniquement parce qu'il ne se sent pas à sa place dans un bus : ici il trouve sa place. Nous fournissons des légumes frais et biologiques à des adhérents qui ne mangeaient que des surgelés."
L'analyse de l'administratrice de la FNARS (Fédération Nationale des associations d'Accueil et et de Réinsertion Sociale) est tout aussi limpide : "La loi de Mr Borloo (dite de cohésion sociale !) est pour nous une catastrophe. Nous avons de gros problèmes de financement car l'Etat se désengage, alors qu'ici il y a une file d'attente de plus de 50 personnes. Il nous faut aussi gérer une variété de contrats aidés d'une effrayante complexité administrative. Que vont devenir nos jardiniers si Sarkozy est élu ?"
Cet échange passionnant doit s'interrompre lorsqu'arrive la presse locale. Les journalistes nous posent quelques questions sur les législatives mais sont surtout curieux de discuter avec Pascal (l'actualité immédiate c'est la présidentielle et Pascal conseille Dominique). Nous leur démontrons que les Verts ont un programme économique et social tout aussi cohérent qu'original. Ils en retiendront au moins que les politiques écologistes sont créatrices d'emplois, et qu'il ne peut y avoir de lutte efficace contre la crise climatique sans cohésion sociale.
Tout aussi concret sera le débat de l'après-midi avec une cinquantaine de sympathisants ou de curieux. Certes la salle n'est pas pleine mais ce samedi de printemps est beau et chaud (exceptionnellement chaud ?). Sur le thème "Pauvreté, précarité, galères : les propositions des Verts" j'oblige Pascal à mettre nos propositions directement en rapport avec les galères quotidiennes de nos concitoyens : cette étudiante sans-le-sou, cette caissière à mi-temps, cette préretraitée isolée ... J'ose même insister sur la rancoeur de certains salariés vis-à-vis des 35 h.
Mais pour chaque cas Pascal trouve dans notre programme des réponses qui tiennent la route, non seulement du point de vue du docteur en sciences économiques que je suis, mais aussi aux yeux des personnes de toutes origines présentes dans la salle. Lui et moi aurions aimé avoir plus de temps pour démontrer que toutes nos propositions peuvent être financées par une fiscalité verte raisonnable, mais tout est dans son livre : "L'économie verte expliquée à ceux qui n'y croient pas".
N'hésitez pas à visionner un court extrait de nos échanges sur la vidéo ci-contre !

mardi 3 avril 2007

Résistez !

21 avril 2002 - Le Pen accède au second tour de l'élection présidentielle. Chacun s'interroge : l'extrême-droite engrangera-t-elle les fruits de cette première victoire ?
Aujourd'hui la réponse est claire :
- Non sur le plan électoral puisque le FN n'a que très peu d'élus et que son chef ne sera probablement pas au second tour cette année.
- Oui sur le plan idéologique. Pourquoi ?
Parce que, de surenchères en renoncements, tout l'éventail politique glisse progressivement de la gauche vers la droite :
- Glissement vers l'extrême-droite : Le candidat de l'UMP veut "nettoyer" les banlieues de la "racaille", et le pays de ses "clandestins" ; opposer dans l'intitulé même d'un ministère l'immigration et l'identité nationale ;
- Glissement vers la droite : Une partie de l'électorat traditionnel de la gauche envisage de voter pour le candidat de la droite modérée pour faire barrage à la droite qui glisse vers l'extrême droite ;
- Glissement vers ... le programme et les symboles de la droite : après avoir renoncé à l'abrogation de la loi Fillon sur les retraites (pourtant inscrite dans le programme socialiste) Ségolène Royal prône l'encadrement militaire des jeunes délinquants, puis chante la Marseillaise et agite le drapeau bleu-blanc-rouge ;
- Glissement vers ... le "Royalisme" ... et bien loin de l'écologie : Une partie de l'électorat écologiste envisage de voter socialiste dès le premier tour.
Résister à Le Pen c'est résister à tous ces glissements : c'est voter Voynet !

samedi 31 mars 2007

Mon CV politique

Le 21 avril 2002 j'ai compris que si je restais spectateur de la vie politique mes enfants me le reprocheraient un jour.
J'ai adhéré aux Verts parce que l'on ne se bat bien que lorsque l'on est en accord avec soi-même et entouré de militants sympathiques.
En 2003 les adhérents du Maine-et-Loire m'ont élu au conseil d'administration départemental. J'en suis devenu le secrétaire de 2004 à 2006.
A l'automne dernier j'ai été élu au conseil d'administration régional, et au conseil national en tant que suppléant.
Ce sont les adhérents de la circonscription qui m'ont choisi pour être leur candidat à l'élection législative.
Mon objectif : Mieux faire connaître l'urgence écologique et les solutions des Verts, mais aussi contribuer à la défaite du député sortant, principal soutien de Nicolas Sarkozy dans le département.
La responsabilité est lourde car chaque voix comptera, ne serait-ce que parce qu'elle apportera aux Verts 8 euros de financement public au cours de la prochaine mandature, moyens qui nous sont indispensables pour empêcher que l'urgence écologique ne sombre dans l'oubli au lendemain des élections.

mercredi 28 mars 2007

Le contrat écologique : mon "best of"

Le Contrat écologique de Dominique Voynet résume le programme des Verts en 50 engagements. Vous pouvez le retrouver en allant sur son blog (lien ci-contre). Mais je ne résiste pas à l'envie de vous citer mes extraits préférés :

¤ En matière sociale : "Revalorisation des minimas sociaux de 50 % en 5 ans [ ... ] rémunération minimale à 66 % du SMIC pour un temps partiel à mi-temps [ ...] Allocation d'autonomie pour les 18-25 ans et loi instaurant une durée maximale et un revenu minimal pour les stages. [ ...] Extension des 35 heures aux PME. [...] Création d'un service public de la petite enfance accessible sans condition de revenus. [ ... ] Maintien et renforcement des services publics dans les territoires urbains et ruraux en difficulté, extension des maisons de services publics.

¤Dans le domaine de l'environnement : Retour à un service public local de l'eau. [...] diminution par 4 des émissions de gaz à effet de serre en 30 ans [...] arrêt de la construction de tout nouvel incinérateur [...] Financement de la rénovation et du développement du transport par rail (...) et par voie d'eau, par le produit du péage sur les camions ("taxe carbone"). Abandon des projets autoroutiers [...] Interdiction des essais d'OGM en plein champ, arrêt effectif de toutes les importations d'OGM. [...] Nucléaire : Abandon du projet EPR. Fermeture des centrales nucléaires les moins sûres durant les 5 prochaines années [...] Arrêt de tout projet d'enfouissement en couche géologique profonde.

¤ En matière d'éducation : [...] Maintien et renforcement d'une carte scolaire assurant une réelle mixité sociale, étendue au secteur privé. Attribution des moyens aux établissements selon l'origine sociale des élèves. Renforcement des dotations en postes d'infirmières, de médecins, de conseillers d'orientation. Maintien des formats horaires des enseignants, élargissement des décharges pour suivis scolaires personnalisés, activités culturelles et artistiques. Extension du sport à l'école.

¤ Dans le domaine de la santé : Réorientation du système de santé vers la prévention [...] Renforcement du rôle des CHST et de la médecine du travail. Moyens accrus pour l'hôpital, soutien aux réseaux de santé. Contrôle des prix du médicament.

¤ En matière d'institutions : Mandat unique pour les parlementaires limité à deux mandats successifs. [...] Loi d'initiative citoyenne : avec 500 000 signatures une pétition sera soumise obligatoirement au parlement. [...] Intégration de l'OMC au système des Nations Unies, création d'une organisation des Nations Unies pour l'Environnement dotée d'un pouvoir de sanctions.

mardi 27 mars 2007

La seule candidate réellement socialiste

27 mars 2007 (AFP) - Dominique Voynet, candidate des Verts à l'élection présidentielle, a souligné mardi, en réponse à Ségolène Royal qui se considère comme "la vraie candidate de l'écologie", qu'elle était sans doute alors "la seule candidate réellement socialiste".Mardi soir, en sortant de la Fondation Hulot où elle s'était entretenue avec l'écologiste et des associations de défense de l'environnement, la candidate socialiste avait affirmé qu'elle était "la seule vraie candidate de l'écologie"."C'est un peu saugrenu", a estimé Dominique Voynet à l'AFP. "Qui trop embrasse mal étreint. Sa tâche est de mobiliser les socialistes, c'est à cela qu'elle devrait se consacrer, et avoir la sagesse de laisser travailler ceux sans lesquels elle aura du mal à mobiliser pour le deuxième tour".

samedi 24 mars 2007

Votez utile !

Depuis des mois les Verts réclament au PS une discussion programmatique pour préparer un rassemblement à gauche, notamment en vue des législatives. Désormais la réponse est claire et définitive : les discussions commenceront au lendemain du 22 avril, sur la base du score obtenu par Dominique Voynet. C'est donc François Hollande qui vous le dit : pour rassembler la gauche, voter utile c'est voter Voynet !

vendredi 23 mars 2007

M. Laffineur et la solidarité territoriale

Député de la circonscription depuis 19 ans et membre de la commission des finances de l'assemblée nationale, M. Laffineur a récemment rédigé un rapport (annexe 27 au projet de loi de finances pour 2007) sur les relations financières entre l'Etat et les collectivités territoriales. Après avoir rappelé qu'en 2005 l'Etat n'avait compensé que 94 % des dépenses relatives au RMI désormais à la charge des départements, M. Laffineur y écrit : "Votre rapporteur spécial n'est pas favorable à une logique visant à revoir chaque année le montant de la compensation financière en fonction de la dépense exacte constatée pour chaque département". En d'autres termes : que les départements qui subissent une augmentation du nombre de leurs allocataires RMI se débrouillent pour l'empêcher ou en subissent seuls le coût ! Bien curieuse conception de la solidarité territoriale ...

lundi 12 mars 2007

L'axe de ma campagne

Offrir à tous un logement de haute qualité environnementale avec les services publics à proximité c'est combattre la catastrophe climatique, donc c'est la priorité absolue.

dimanche 11 mars 2007

Mon équipe de campagne

Ma campagne est animée par quelques-uns des adhérents Verts de la circonscription d'Angers-Segré :
Olivier Bulard
(Pruillé), Conseiller régional, est en charge des contacts avec la presse ;
Henri-Claude Houssais
(Combrée) est mon correspondant pour le Segréen ;
Jean-Paul Xhaard
(Avrillé) et Carole Richard sont mes principaux soutiens sur notre "commune commune",
Yann Esseul et Pierre Beaumert
(Angers) me représentent auprès de la jeunesse angevine,
Quant à Michelle Quéraud (Angers), elle tient ma (modeste) comptabilité de campagne.

samedi 3 mars 2007

Chronique de la catastrophe climatique annoncée ...

A Segré, le 2 mars, une association de cinéphiles passe le film d'Al Gore "Une vérité qui dérange". Le débat qui suit le film réunit plus de 150 personnes pendant deux heures. Il est animé par Olivier Bulard (Vert, conseiller régional), Vincent Dulong (Vert, conseiller municipal d'Angers et directeur de l'association Bolivia-Inti) et Loïc Pineau (association ALISEE).
Le film semble avoir convaincu chacun des spectateurs, comme je le suis moi-même depuis longtemps, que le dérèglement climatique dû à l'effet de serre est aujourd'hui le plus grave problème que doit affronter l'humanité.
Un seul élément du film ne fait pas l'unanimité : "Pour lutter contre le changement climatique votez pour les partis écologistes" dit le générique. Comment mieux vous en convaincre que celui qui se nomme lui-même "l'ex-futur président des Etats-Unis" ?
En vous énumérant les multiples mesures du programme des Verts destinées à lutter contre l'effet de serre ? Inutile : vous pouvez les retrouver sur le blog de Dominique Voynet (en cliquant sur le lien ci-contre).
Je préfère avancer 4 arguments :
- Les Verts sont les seuls à associer indissolublement écologie et solidarité : il ne sera pas possible de lutter efficacement contre l'effet de serre sans resserrer les liens sociaux en réduisant la pauvreté, la précarité, et toutes les inégalités. Donc être Vert c'est être de gauche, et être de gauche ce sera ...
- Les Verts sont le seul parti qui ait mis depuis 20 ans la protection de l'environnement au coeur de son projet. Ils ont donc accumulé une capacité d'expertise dont aucun autre parti ne dispose.
- Les Verts mettent concrètement leurs idées en application au sein des exécutifs de la majorité des régions françaises et de nombreuses très grandes villes (Paris, Lyon, Nantes ...).
- Les députés Verts, au parlement français comme au parlement européen, se battent pour que les gouvernements européens révisent leurs "Plans Nationaux d'Allocation de Quotas". Ceux-ci autorisent en effet les entreprises les plus polluantes à émettre de telles quantités de CO2 que le coût de l'émission d'une tonne de CO2 a été divisé par 6 (!) entre janvier 2006 et janvier 2007.
Est-ce à dire que sans les Verts les questions posées par Al-Gore et Nicolas Hulot ne trouveront aucune réponse concrète ?
Non. Lorsque des rapports (comme celui commandé par Tony Blair à Nicholas Stern) auront convaincu les gouvernements que la crise climatique entraînera une crise économique mondiale (durable celle-là) les réponses viendront.
Mais elles seront dures pour les faibles (rationnements par les prix), liberticides (sociétés sécuritaires pour cause de dissémination nucléaire), violentes (multiplication des conflits pour l'accès à l'eau ...).
Car elles viendront trop tard. Le GIEC (experts mondiaux) nous le dit : sans réponses fortes et immédiates nos enfants connaîtront une température moyenne de 3 ou 4°C supérieure à celle d'aujourd'hui (celle qui a déjà augmenté de 0,6°C depuis un siècle, et de 6°C depuis ... l'âge glaciaire !).



jeudi 1 mars 2007

Pas d'OGM dans le Pôle du Végétal

Pas d’OGM dans le Pôle du Végétal. Ni ici, ni ailleurs - Communiqué de presse des Verts du Maine-et-Loire du vendredi 26 janvier 2007
Les Verts du Maine et Loire tirent la sonnette d’alarme concernant l’arrivée du Groupement d’Etude et de contrôle des Variétés et des Semences (GEVES) en Anjou. En effet, celui-ci annonce dès aujourd’hui qu’il sera amené à pratiquer des expérimentations d’OGM en plein champ, d’ici 2011. Nous ne remettons pas en cause l’existence même d’un organisme d’homologation et de certification des semences : participant à la structuration de ce marché, il peut rendre service aux agriculteurs. Mais, nous ne nous-y trompons pas, la mise sur orbite du GEVES en Anjou, officialisée lors d’une conférence de presse la semaine dernière, signe l’arrivée des OGM dans le pôle végétal. Nous demandons aux collectivités publiques de prendre leurs responsabilités et de faire en sorte qu’aucune expérimentation d’OGM en plein champ ne puisse être effectuée par cet organisme d’intérêt public sur leurs territoires, et que soient ainsi respectés à la fois la volonté citoyenne (78% des Français y sont opposés) et le principe de précaution. Nous rappelons que la Région des Pays de la Loire, par exemple, a voté une délibération refusant ce type d’expérimentation. Nous demandons la plus grande transparence pour les projets menés dans le cadre du pôle « Végépolys » afin que la collectivité puisse vérifier l’intérêt public de projets financés tout ou en partie sur des fonds publics.
Les Verts s’opposent à toutes pratiques d’expérimentations en plein champ de plantes génétiquement modifiées, considérant que : - ces expérimentations n’ont rien à voir avec la recherche fondamentale, mais constituent une étape dans la procédure de commercialisation de variétés génétiquement modifiées ; - elles entraînent des risques de contamination génétique non quantifiables (comme le prouve l’absence de couverture par une quelconque assurance). Les Verts du Maine et Loire considèrent que la culture en plein champ de plantes génétiquement modifiées fait courir à la collectivité un danger grave et imminent de dissémination irréversible des OGM.
Rappelons que le GEVES est dirigé par un conseil d’administration dont est membre le Groupement National Interprofessionnel des Semences, lobby des semenciers nationaux et multinationaux et des grands céréaliers. Cette présence n’est pas sans conséquences sur la nature des variétés testées : l’homologation de variétés génétiquement modifiées participe au processus de brevetage du vivant, qu’en tant qu’écologistes, nous condamnons. Elle favorise une agriculture productiviste, polluante et destructrice de la biodiversité. Les Verts militent pour une agriculture d’avenir, celle qui produit en respectant les milieux vivants, l’eau et les consommateurs.
Enfin, nous tenons à exprimer notre solidarité à l’égard des neuf Faucheurs volontaires inculpés pour avoir participé à la neutralisation d’une parcelle de maïs transgénique à Guyancourt (78). Le Parquet, la firme Syngenta et le GEVES ayant fait appel de ce jugement, les neuf prévenus comparaissaient à nouveau hier au tribunal de Versailles. La cour d’appel rendra son verdict le 22 mars. En première instance, les neuf inculpés avaient été relaxés sur le fondement de l’état de nécessité. En effet, au terme de débats exemplaires, le tribunal avait reconnu le danger que représentent les cultures génétiquement modifiées pour l’environnement et la santé publique, et, de fait, la légitimité de l’action des faucheurs.
Les Verts 49

lundi 26 février 2007

La 7ème circonscription de Maine-et-Loire c'est ...

7 cantons :
- Angers-Nord (Angers : le quartier de "la Doutre", Cantenay-Epinard, La Meignanne, La Membrolle sur Longuenée, Le Plessis-Macé, Montreuil-Juigné, Saint Lambert la Potherie),
- Angers-Nord-Ouest (Avrillé, plus une petite partie d'Angers située entre la route de la Meignanne et la rue Barra),
- Candé (Angrie, Candé, Challain la Potherie, Chazé sur Argos, Freigné, Loiré)
- Le Lion d'Angers (Andigné, Brain sur Longuenée, Chambellay, Gené, Grez-Neuville, La Jaille-Yvon, La Pouëze, Le Lion d'Angers, Montreuil sur Maine, Pruillé, Vern d'Anjou),
- Le Louroux-Béconnais (Bécon les Granits, La Cornuaille, Le Louroux-Béconnais, Saint Augustin des Bois, Saint Clément de la Place, Saint Sigismond, Villemoisan),
- Pouancé (Armaillé, Bouillé Ménard, Bourg l'Evêque, Carbay, Chazé-Henry, Combrée, Grugé l'Hôpital, La Chapelle Hullin, La Prévière, Le Tremblay, Noëllet, Pouancé, Saint Michel et Chanveaux, Vergonnes),
- Segré (Aviré, Bourg d'Iré, Chatelais, La Chapelle sur Oudon, La Ferrière de Flée, L'Hôtellerie de Flée, Louvaines, Marans, Montguillon, Noyant la Gravoyère, Nyoiseau, Saint Martin du Bois, Saint Sauveur de Flée, Sainte Gemmes d'Andigné, Segré).