Bienvenue sur mon blog de campagne !

François Beaumert, 47 ans, 3 enfants, économiste, résidant à Avrillé.

vendredi 8 juin 2007

gel du blog

Pour des raisons de réglementations électorales, les billets sur ce blog sont arrêtés jusqu'à dimanche soir, et il n'est plus possible de déposer des commentaires.

A dimanche !

lundi 28 mai 2007

Ma profession de foi

Je refuse une société de la précarité généralisée.
Je crains les conséquences du réchauffement climatique pour nos enfants.
Je réclame une offre de logements suffisante pour que chacun puisse se loger correctement.
Je défends les 35 h qui ont créé 400 000 emplois et offert des millions d’heures de bénévolat aux associations.
Je refuse que les multinationales aient tout pouvoir sur notre agriculture grâce aux OGM.
Je veux stopper les réformes fiscales de l’UMP qui feraient exploser les inégalités.
Je souhaite développer l’éolien et le solaire car le nucléaire menace notre sécurité.
Je veux sauvegarder les services publics : éducation, transports, santé.
Je n’admets pas que beaucoup de jeunes abandonnent leurs études faute de revenu.
Je crois que la suppression de la carte scolaire handicaperait les familles populaires.
Je veux un développement durable de la circonscription d’Angers-Segré.

Pour ces raisons, et bien d’autres encore,

Je veux, avec les Verts, bâtir une société solidaire face à l’effet de serre !

Si vous le voulez aussi, je serai votre député.

dimanche 27 mai 2007

Chaque voix comptera ...

Le 10 juin chaque voix comptera ... 8 Euros ! En effet le financement public des partis politiques est proportionnel au nombre de voix obtenu au premier tour des législatives (et seulement des législatives) : 1,66 Euro par voix et par an pendants 5 ans. Or les Verts sont un parti politique dont l'existence dépend quasi exclusivement du financement public (la cotisation de la plupart de nos adhérents n'est que de 30 Euros par an). Notre transparence habituelle nous oblige donc à vous dire que si vous pensez plus "utile" de voter pour un autre parti le 10 juin ... l'écologie disparaîtra du paysage politique !

Il y aura d'autres canicules ...

[Tribune libre à paraître dans Ouest-France]
Eté 2003 : Une canicule, dans un air pollué, cause 20 000 décès en France. Les climatologues l’affirment : il y aura de plus en plus de canicules. Y aura-t-il plus de personnels dans les maisons de retraite et les hôpitaux ?
Nous, Verts, affirmons que face à la crise climatique la solidarité est la condition de l’efficacité. C’est pourquoi nous sommes résolument de gauche.
Qui peut croire à la soudaine conversion écologique de M Juppé ? Qui peut croire que l’UMP (si elle gagne les législatives) n’appliquera pas le programme ultra-libéral et ultra réactionnaire de M. Sarkozy ? M. Laffineur en est le président départemental, le réélire pour un 5ème mandat ce serait aider l’UMP à concentrer tous les pouvoirs, et mettre gravement en danger la cohésion de notre société.
C’est la première motivation de ma candidature sur la circonscription d’Angers-Segré. Mais elle en a deux autres :
- Empêcher que l’écologie disparaisse du paysage politique : sinon qui dénoncera la pollution des cours d’eau du Segréen, et s’opposera aux essais d’OGM en plein champ à la Pouëze ?
- Faire en sorte que les familles qui le souhaitent puissent de nouveau se loger à proximité de l’agglomération, et que les plus éloignées puissent bénéficier de transports collectifs plus nombreux. Sinon ce seront les plus précaires (faibles revenus, temps partiels) dont les voitures seront montrées du doigt par les «nouveaux convertis» de l’écologie.

samedi 26 mai 2007

A paraître dans le "Haut-Anjou"

Une société de l’individualisme forcené et de la précarité généralisée, une société nucléaire et sécuritaire, la suppression de la carte scolaire qui handicapera les familles populaires : voilà ce que nous promet l’UMP si elle obtient tous les pouvoirs !
Le 10 juin vous pourrez l’en empêcher. Son président départemental cumule les mandats : Maire d’Avrillé, Vice-Président de l’agglomération d’Angers, et Député du Haut-Anjou depuis 19 ans … Que ferait-il de nouveau durant les 5 années à venir ?
Or il est temps de mettre en œuvre un développement durable du Haut-Anjou. En accroissant l’offre de logements. En développant les transports collectifs. En aidant les petites entreprises afin qu’elles améliorent leurs conditions de travail. En s’opposant à la fermeture des bureaux de poste. En recrutant des personnels qualifiés auprès des personnes âgées. En soutenant les initiatives des particuliers et des communes en matière d’énergies renouvelables. En empêchant la pollution des cours d’eau du Segréen et les essais d’OGM en plein champ à la Pouëze.
Si vous voulez tout cela, c’est le 10 juin ou jamais qu’il faut voter pour vos idées, qu’il faut voter pour vos enfants, qu’il faut voter Vert !
- Dans le Haut-Anjou ma candidature est soutenue par :
Marc Beluet (Segré), Olivier Bulard (Pruillé), Alain Frappin (Vern-d’Anjou), Henri-Claude Houssais (Combrée), Andrée et Bernard Tusseau (Segré).

lundi 14 mai 2007

Les Verts présenteront des candidatEs dans les 577 circonscriptions !

Après avoir refusé toute négociation pendant des mois, le Parti Socialiste a cru que les Verts "feraient la manche" pour avoir 7 députés plutôt que 4. En voulant affaiblir ses partenaires il a affaibli toute la gauche. Il veut désormais "sauver les meubles", c'est-à-dire ses seuls élus. Nous, nous voulons battre la droite !
Voici la déclaration de notre conseil national, votée à 78 % des exprimés, le 13 avril :
Les Verts déplorent que la direction actuelle du Parti Socialiste n’ait pas accepté la proposition qui lui était faite, de réparer l’absence de la proportionnelle par une entente qui aurait permis d’envoyer à l'Assemblée nationale une juste représentation des Verts.
Ils considèrent que la direction actuelle du Parti Socialiste a sacrifié la possibilité d’une dynamique unitaire contre la droite de Nicolas Sarkozy, pourtant indispensable à l’occasion de ces élections législatives, à des considérations étrangères aux vrais enjeux de la période.
Alors que nous allons devoir affronter une droite dure et extrêmement déterminée, les Verts regrettent cette pratique hégémoniste du parti Socialiste qui n’a eu de cesse depuis 2002 d’abord de rejeter sur leurs partenaires la responsabilité de leur propre défaite, puis de minorer sans cesse le poids de ses plus proches alliés en voulant les transformer en obligés.
En refusant la proposition plus que raisonnable des Verts, la direction actuelle du parti Socialiste met fin dans la pratique à la dynamique de gauche plurielle, ouverte par les Verts en 1994.
Ils tirent néanmoins du refus de la direction du Parti Socialiste de répondre à leurs demandes pourtant modérées, la conclusion que, si ce parti reste à leurs yeux un important partenaire, il ne sera plus leur partenaire privilégié dans les temps qui viennent. Ils souhaitent une aération de la vie politique française qui ne doit pas se résumer au face à face entre l’Ump et le Parti Socialiste. Les Verts, rappelant leur ancrage à gauche, réaffirment leur volonté de dialogue avec tous ceux qui souhaitent répondre aux urgences écologiques, démocratiques et sociales.

Pour peser sur les choix qui décideront de notre avenir commun, les Verts appellent les électeurs à voter pour les 577 candidats qu’ils présenteront sur l’ensemble des circonscriptions.

dimanche 6 mai 2007

Pour élire ...

Pour élire un Bush il fallait être ....................... américain,
Pour élire un Berlusconi il fallait être .............. italien,
Pour élire un Sarkozy il fallait être ..................

samedi 5 mai 2007

Les élus qui soutiennent ma candidature

Plusieurs élus résidant sur la circonscription, Verts et non Verts, soutiennent ma candidature :
Eric ALLARD, Adjoint au Maire de Montreuil-Juigné ;
Marie-Hélène AUBERT, Députée Européenne (Montreuil sur Maine) ;
Olivier BULARD, Conseiller Régional (Pruillé) ;
Alain FRAPPIN, Conseiller Municipal de Vern-d'Anjou.

Les français ne sont pas des paresseux !

Par Guillaume Duval, rédacteur en chef du mensuel Alternatives Economiques
Il faudrait, parait-il, « réhabiliter la valeur travail ». Nicolas Sarkozy en a fait le thème central de sa campagne. Il considère manifestement que la paresse actuelle des français est la cause principale des difficultés que rencontre le pays. Il s’agit là pourtant d’une contrevérité qui pourrait - devrait - lui coûter l’élection tant le propos est insultant à l’égard des 22,5 millions de salariés, qui travaillent dur chaque jour, et des 2 millions de chômeurs, qui aimeraient pouvoir en faire autant. Les résultats de l’économie française ne sont pas, c’est vrai, toujours à la hauteur, mais c’est plutôt du côté des élites économiques dirigeantes qu’il faut en chercher les causes. Et les remèdes.
Rien n’est plus faux en effet que ce préjugé tenace d’une France paresseuse : les salariés français figurent au contraire parmi les plus productifs au monde. Selon les chiffres du Bureau of Labor statistics, organisme officiel américain donc peu suspect de socialisme militant ou de francophilie excessive, un français qui occupe un emploi avait produit 71 900 dollars de richesses en moyenne au cours de l’année 2005. C’est certes moins que les 81 000 dollars produits par l’employé américain moyen mais significativement plus que les 64 100 dollars d’un anglais, les 59 100 des allemands ou encore les 56 300 dollars d’un japonais... Et même en matière de temps de travail, si Nicolas Sarkozy ne se contentait pas de répéter les poncifs que lui soufflent ses amis chefs d’entreprises, il saurait que les salariés français ne sont pas, et de très loin, ceux qui travaillent le moins en Europe. Selon Eurostat, l’organisme statistique officiel de l’Union, un salarié français travaillait en moyenne 36,4 heures par semaine au troisième trimestre 2006. Contre 36,1 dans l’ex Union à 15. Les français travaillent presqu’aussi longtemps que les anglais, 36,5 heures, et significativement plus que les danois, 34,6 heures, dont le modèle social est si envié, ou encore que les allemands, 34,5 heures, pourtant champions du monde de l’exportation. Sans parler des néerlandais qui ne restent en moyenne que 29,8 heures au travail chaque semaine. Dans l’ex Europe à 15, c’est en Grèce, 39,9 Heures, et au Portugal, 39,2 Heures, qu’on travaille le plus longtemps. Rattraper la Grèce et le Portugal, est-ce cela l’ambition de Nicolas Sarkozy pour l’économie française ?
Si, à niveau de richesses comparable, le chômage est plus important chez nous que chez nos voisins, c’est justement parce que ceux qui ont déjà un emploi sont particulièrement productifs. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs la démarche des 35 heures était parfaitement censée. Et c’est pour la même raison, qu’en cherchant à allonger le temps de travail de ceux qui ont déjà un emploi, Nicolas Sarkozy ne ferait qu’aggraver le chômage. Quant aux chômeurs, soupçonnés de se complaire dans leur situation, il serait pourtant difficile de les pénaliser davantage qu’aujourd’hui afin de les obliger à trouver un emploi : les chômeurs français figurent déjà parmi les plus mal traités. En 2003, 10 des pays de l’ex Union à 15 dépensaient, en effet, davantage que la France pour indemniser leurs chômeurs, rapporté à leur PIB. Jusqu’à 2,7 fois plus par chômeur pour le Danemark ou les Pays Bas, mais aussi un peu plus pour le Portugal...
Contrairement à ce que sous entend le candidat de l’UMP, les salariés français ne sont donc pas des paresseux ni les chômeurs de l’Hexagone des profiteurs. Pour autant, il ne fait guère de doutes que les entreprises françaises rencontrent des difficultés importantes. Elles sont souvent à la peine sur les créneaux High tech en expansion et s’en sortent, en particulier, nettement moins bien sur le marché mondial que les entreprises allemandes. Et cela bien que le travail soit sensiblement plus cher Outre Rhin : 33 dollars de l’heure en 2005 pour un ouvrier de l’industrie contre 24,6 en France selon les chiffres du BLS. Si la paresse des salariés n’est pas en cause, ni le coût de leur travail, est-ce que les raisons de ces difficultés ne seraient pas à chercher plutôt en priorité du côté de la tête des entreprises ? Du côté de la faible qualité de leurs dirigeants et de l’inefficacité de leurs modes de gestion ? Quand on observe, par exemple, le gigantesque gâchis que l’incurie d’un Arnaud Lagardère, actionnaire de référence, combinée à la soif de pouvoir d’un Noel Forgeard a provoqué au sein d’Airbus, on se dit en effet que c’est surtout au niveau de ses élites économiques, de leur recrutement et de leurs habitudes de fonctionnement, que l’économie française aurait besoin d’une « rupture ». Mais évidemment il est plus naturel pour l’ancien maire de Neuilly, qui a recueilli un pourcentage record de 73 % des voix dans sa commune, de chercher à culpabiliser salariés et chômeurs plutôt que de bousculer ses amis patrons...

vendredi 4 mai 2007

L'emploi dans le Segréen : pas de quoi pavoiser !

L'emploi dans le Segréen semble atone en ce début 2007. Peu d'évolutions marquantes à signaler (dixit ANPE), mais quelques motifs d'inquiétudes...
Combrée avait en 2005 un établissement d'enseignement privé sous contrat avec l'État comprenant un lycée, un lycée professionnel et un collège. Il était constitué de 350 élèves (en 2005, il y en a eu 700 dans le passé). Sa fermeture en 2005 a supprimé 40 emplois d'enseignants sous contrat et 30 emplois salariés privés. Le député UMP Marc Laffineur avait promis dans son journal parlementaire de novembre-décembre 2005 que ce site serait reconverti en "Établissement Public d'Insertion de la Défense". Marc Laffineur prévoyait l'accueil de 600 jeunes générant un revenu d'"un million d'euros par mois" pour le Segréen. Fin 2006, "les 200 premiers élèves" devaient arriver avec "les 100 premiers encadrants". Marc Laffineur a dû prendre ses rêves pour la réalité. On peut supposer qu'il s'est fait abuser, comme beaucoup, par le gouvernement de l'époque auquel participait Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, 4 mois après le démarrage, laborieusement seuls 30 pensionnaires sont là et moins de 10 emplois. Alors que le député UMP avait promis de faire reprendre 100 % du personnel salarié privé de l'ancien établissement, seules 2 personnes ont été embauchées. De plus "le million d'euros" n'a été que virtuel.
Autres inquiétudes : des rumeurs de délocalisations d'entreprises courent régulièrement à propos de plusieurs grosses entreprises comme Paulstra (fabrications de joints à Segré), la Soviba (abattoir au lion d'Angers) ou des restructurations comme chez Leleu (menuiserie industrielle à Candé).
Le Segréen manque d'emplois qualifiés, particulièrement dans l'industrie. Il a besoin de plus d'industrie de haute technologie malgré la présence de quelques-unes comme Oléane à Combrée.
Il a surtout besoin d'industries à haute valeur environnementale. Il a perdu des emplois industriels par exemple SAITS (traitement chimique de surface) ou la Papeterie d'Anjou à Vern d'Anjou qui ont fermé il y a peu d'années. Ces deux entreprises sont des modèles de ce qu'il ne faut pas faire. Elles n'ont absolument pas su ou voulu (le préfet pourrait témoigner !) s'adapter aux contraintes environnementales. La seconde travaillait comme au XIXe siècle. Aujourd'hui, il reste des friches industrielles non encore complètement décontaminées et nettoyées. En 2007, toutes les entreprises devraient appliquer la norme environnementale ISO14001 et c'est un minimum insuffisant. Oléane à Combrée a été précurseur dans ce domaine. Mais il est de la responsabilité des élus d'aider les industriels à anticiper les mesures réglementaires en matière de protection de l'environnement, car c'est ainsi que l'on préservera durablement l'emploi. Sans doute manque-t-on d'élus Verts...
Autre sujet d'inquiétude : les conditions de travail. Elles sont déplorables dans certaines entreprises du Segréen. Certaines ont préféré, là aussi, fermer plutôt qu'adapter l'outil aux hommes et femmes qui y travaillent. D'autres (trop) font du chantage à l'emploi. L'agroalimentaire, qui a pourtant fait des efforts pour améliorer le confort au travail, est encore loin du compte. Il faut entendre les plaintes des salariés qui subissent, n'ayant pas d'autres choix. Le travail précaire y est important comme dans l'arboriculture. Les employeurs arboriculteurs se plaignent régulièrement de ne pas trouver suffisamment de main-d'œuvre. On pourrait donc croire qu'ils font tout pour améliorer les conditions de travail et les salaires. Pas du tout ! Un exemple : combien de ramasseurs de pommes et autres ramasseurs ne se sont pas pris régulièrement en pleine figure les produits de traitement et autres pesticides pas vraiment bons pour la santé ! Leur seule compensation : un salaire au niveau du SMIC ! Pourtant il s'agit d'un travail pénible, tout particulièrement si l'on n'est plus très jeune ou si l'on n'a pas une excellente condition physique. Aussi dès qu'un jeune trouve mieux, il part. La solution de certains arboriculteurs est de faire venir des travailleurs d'ailleurs (polonais, turcs, ...). Ceux-là au moins ne se plaignent pas d'être exploités !
Alain Frappin - François Beaumert